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    Babel La citerne - 2005

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Babel - série

Un problème de peinture se pose à moi, depuis 2004, et il n’a cessé de se poursuivre depuis, se renouvelant sans cesse selon les évolutions de ma peinture : peindre un signe complexe à partir d’une forme simple.
Un rectangle ou un parallélépipède rectangle est le premier pas vers cette série Babel.
Il se transforme alors successivement en tour, frigo, empilement de livres ou pure géométrie.

Peindre une forme relativement simple et répétitive mais recouverte par une signification complexe - la question de Babel, m’a permis de pousser la représentation dans ses limites de significations – s’éloigner de Babel, et d’expérimenter picturalement l’apparition ou la disparition du sujet dans sa pleine contradiction.
Un problème de peinture qui serait comme un socle ou une base de travail, faire disparaître le cliché du premier temps de la peinture, construire son effacement progressif, le mettre à distance ou le neutralisé pour faire apparaître le pictural.

Contradictoire fut le principe qui s’imposa à moi et reste depuis le maître-mot de cette série de peintures. A partir de 2016, la forme de dyptique révèle ainsi formellement mon désir opposé de représentation et de disparition.

Le prétexte « Babel » n’est pourtant pas hasardeux : l’impossible résolution entre l’unicité et la multitude. Un espace où ce qui serait de l’ordre de la connaissance, tendant ainsi vers une forme unique et figée, à l’instar d’Henri Bergson qui signale que « notre intelligence ne se représente clairement que l’immobilité », s’oppose à une forme de chaos en mouvement perpétuel.
Face à cet empilement de « livres », vibre une surface picturale qui s’organise, mais éloigne l’apparition d’une forme. Une forme sans fond qui refuse obstinément l’immobilité.

Frédéric Arcos – septembre 2023