- espace(s)de travail octobre 2016
- atelier / Claire Colin-Collin
- atelier / Caroline Sury
- accueillir fondcommun 2010-2014
- résidences / Laurence Lagier
- résidence / 6T Théâtre
- résidence / Bertrand Lombard
- résidence / Bascule 2009
- résidences / Sauf le Dimanche
- tournage /Le regard D'Esmée Avril 2010
- Ouverture d'Ateliers d'artistes septembre 2012
- Soirée #13 - 24èmes Instants Vidéo Novembre 2011
- Soirée #12 - Fragments épars d'une intensité sur place Octobre 2011
- Soirée #11 - 23èmes Instants Vidéo Novembre 2010
- Soirée #10 - De un vastissimo mar Juin 2010
- Soirée #09 - Libertalia /Lamoure mai 2010
- Soirée #08 - Le Nom commun Avril 2010
- Soirée #07 - 22èmes Instants Vidéo Novembre 2009
- Soirée #6 - NuN Juin 2009
- Soirée #5 - Satantango Juillet 2009
- Soirée #4 - Vol de Nuit Mai 2009
- Soirée #3 - 577 juin 2009
- Soirée #2 - Gute Nacht avril 2009
- Soirée #1 - Premier Opus Avril 2008
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Invitation
1 Assemblée nationale
577 députés
Une assemblée de bouches grandes ouvertes.
Une voix muette.
Rapt de la parole.
Rapt de la représentation.
Tragédie démocratique.
Nous travaillons dans cet espace de la dépossession.
Sans résolution.
Un espace où la parole peut-être se recompose.
Un espace de possible réappropriation.
Une installation plastique de Frédéric Arcos
Une performance d'Aline Maclet, Frédéric Arcos et Francis Coulaud
Un livre réalisé par Anne-Leïla Ollivier - Atelier ALO
Jeudi 18, vendredi 19, samedi 20 juin 2009 à 20h
Vous serez les bienvenu(e)s pour partager cela, et prolonger ce que nous aurons vu autour d'une (grande) table pour un repas.
N'hésitez pas à transmettre cette invitation à qui vous souhaiteriez voir venir ici.
« On a beau dire ce qu'on voit, ce qu'on voit ne se loge jamais dans ce qu'on dit. Et on a beau faire voir par des images, des métaphores, des comparaisons ce qu'on est en train de dire, le lieu où elles resplendissent n'est pas celui que déploient les yeux, mais celui que définissent les successions de la syntaxe ». Michel Foucault
Frédéric Arcos


Cette "expérience de montrer" a duré intensément de 2008 à 2012. Ces images et ces textes en sont les traces. Voilà ce que nous écrivions alors :
"La Fosse pourrait être simplement un atelier, un lieu de travail partagé par des artistes, un plasticien, une comédienne, et d’autres artistes invités à venir y travailler.
Pourtant, La Fosse n’est pas simplement un atelier.
C’est un espace où une expérience est faite : elle recouvre autant la production de formes artistiques que leur monstration, en tentant de recréer (ou de créer), de réinterroger, les conditions de la rencontre entre un acte de création et un acte de perception.
La forme de cette tentative est celle de soirées, au cours desquelles des artistes montrent un travail dans une géométrie variable : un ou plusieurs artistes partagent l’espace et le temps, proposent des travaux à des regards, dans des champs artistiques divers.
Puis une grande table est dressée, un repas est servi, comme prolongement à ce qui a été partagé.
Cela passe par une forme de restriction, une limitation, des pas de coté : dans le nombre de personnes conviées, dans les moyens (matériels et humains) qui sont les nôtres.
Nous nous aventurons sur un territoire qui interroge l’atelier autant qu’il interroge le lieu habituel de diffusion, et tentons de penser et proposer un espace critique."